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Les Andes Galantes

L'écho aux célèbres "Indes galantes" de Jean-Philippe Rameau (opéra-ballet composé en 1735) n'est certes pas fortuit. La pirouette coule de source. Et c'est pour dessiner les contours d'un projet protéiforme que nous en faisons usage. Tesselles d'une mosaïque sonore où de grandes libertés de confections musicales sont prises, chaque pièce est interprétée selon des parti-pris artistiques précis. 

Ainsi, la seule référence à la désormais très diffusée "musique baroque sud-américaine" ne suffirait pas à décrire notre proposition. Notre grand voyage fait des aller-retours spatio-temporels lorsque nous interprétons des pièces baroques sur instruments andins (et baroques), des pièces andines sur instruments baroques (et andins), des compositions mêlant ces différentes influences, des pièces issues de Codex de missionnaires (véritables sources ethnographiques et ethnomusicologiques relatant la complexité des rencontres humaines et musicales à l'époque coloniale)... nourrissant chaque fois notre imagination et nos recherches historiques.

Sous l'égide d'un son au même diapason, d'une union du bois et du bambou, de la peau et des cordes en boyaux, de la perle rare, curieuse et de la pierre exotique et précieuse, de l'ornementation baroque et des rythmiques syncopées, les Andes galantes ouvrent une porte, et il y a de la lumière.

En musique

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