"... En pierre ne me change pas...

On dit que lorsque l'on rencontre une vigogne sur son chemin, il faut ôter son chapeau et la saluer... bien bas, en disant ces mots: "Wari Runa, ajallon sumac llacta llanturiway". Car si c'est un Wari Runa qui se cache dans son corps, cela peut être dangereux. On ne sait jamais. Mieux vaut dire ces mots: "Wari Runa, ajallon sumac llacta llanturiway".

Il y a très longtemps, des hommes merveilleux descendirent du ciel. Sans trop savoir pourquoi, on les appelait les Fils du Soleil. Leur visage était très beaux, très jeune, ils souriaient beaucoup, tout le temps. Ils avaient trouvé la Terre si belle avec ses mers bleues, si bleues, avec ses forêts vertes, si vertes, et les montagnes si hautes, toutes recouvertes d'une neige blanche, si blanche! Ils avaient trouvé la Terre tellement belle et accueillant qu'ils voulurent y vivre."

Ainsi débute l'histoire du Wari Runa. Dès lors, les musiciens vonts conter, jouer de nombreux instruments des Andes et chanter. En français, en espagnol et en aymara, la langue des vigognes des Hauts-plateaux andins, mettant ainsi en oeuvre les éléments culturels propres à ces traditions vernaculaires. Cette culture riche, si riche venue des Etoiles avec ces hommes merveilleux au regard bleu...si bleu...